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Les abatteurs lâchent du lest sur le prix des bovins de boucherie

Alors que depuis des semaines les abattoirs avaient réussi à stabiliser le prix des vaches laitières de réforme, ils manquent de marchandise face aux opérations commerciales de rentrées des distributeurs. Ils sont contraints de lâcher sérieusement les prix pour couvrir leurs besoins.

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La concurrence entre les abattoirs et surtout entre négociants dans les campagnes se traduit par une remontée des prix des vaches de réforme prim’holsteins, normandes et montbéliardes. Les vaches laitières P+/O+ se négocient entre 6,10 et 6,20 €/kg de carcasse. Les prix des P= varient entre 5,80 et 6,00 €/kg. L’offre dans les campagnes ne devrait pas beaucoup progresser étant donné la demande des laiteries.

La tendance de la semaine laisse également apparaître un net raffermissement des prix pour les races à viande, avec des besoins pour réapprovisionner les magasins et les boucheries parisiennes après les congés d’été. Les bonnes vaches charolaises U sont valorisées entre 6,85 et 7,00 €/kg et les R– entre 6,70 et 6,85 €/kg en fonction des marchés. Le renforcement de la demande assure un écoulement plus fluide des bonnes femelles blondes d’Aquitaine et des limousines avec des tarifs qui progressent aussi.

Les engraisseurs de jeunes bovins reprennent un peu espoir avec des tarifs qui remontent, pour suivre les coûts de production, et notamment ceux des broutards achetés au début de l’année. Cette tendance devrait se poursuivre dans les semaines et les mois à venir. Les jeunes bovins charolais U se vendent entre 6,60 et 6,70 €/kg.

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